GAUDI

Publié le par paul vidal

La   foi imprévisible  monte  à l'assaut du ciel

En cherchant une forme qui puisse la traduire

La  pierre  et  le sommet  en  restent le symbole

Et les clochers jalonnent l'étendue de la Terre

Ils   sont   le   témoignage  le  plus  universel

D'un   besoin   de   futur   solidement    ancré.

 

GAUDI  en  démesure   a   cherché   de  la  foi

Une  image  plus  large différente  personnelle

Ses clochers de dentelle s'ils gravissent le ciel

Ménagent dans leur masse des vides très présents

Si   la   pierre est la foi  le  vide   reste  le  doute

Qui habite à l'arrière chez beaucoup d'entre nous.

 

Il   a   dans   ses   piliers  inclinés  au  possible

Traduit   un   équilibre   fragile   et    délicat

Les   possibles   multiples  de  chaque vérité

Les  couleurs   différentes  et  le  décor  final

Sous  la  voûte  habillée  de  multiples éclats

Différent des classiques en unités de forme

Où la règle constante est la courbe et la droite.

 

En cherchant à construire hors des sentiers battus

GAUDI   eu   l'ambition,  oh   combien   difficile

De   rassembler   de  Dieu   les  différents visages

Ses colonnes de pierre s’achèvent comme des arbres

En de multiples branches comme aspirées du ciel

Et   ses   surfaces   courbes  habillées  de  faïence

De    pesantes   deviennent   de   multiples  étoiles

 

Cette  église  en travaux  permanents  incomplète

Parviendra-t- elle  un   jour  à  un achèvement

Où  n’est-elle  ce  faisant qu'une question posée

Pour   rester   sans   réponse    perpétuellement

De   la  même  façon   que   le  besoin de croire

Nous  pousse  à  préférer  certitudes  à    espoir.

Publié dans poesiesphilosophie

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