vrac

Publié le par paul vidal

L’abstrait et le concret, en conflit apparent

Avancent de concert en chemin parallèle

La logique toujours amoindrit le miracle

Elle veut avec des chiffres détruire les arcs-en-ciel

Les regards et les voix occupent notre espace

Repoussant le silence des objets apparences

Les mains pour mieux saisir nous apportent la joie

Du contact précieux de nous jusqu'à  présence

Entre miracles et puis mystères depuis  ciel jusqu’à  terre

Les yeux récoltent  images pour y bâtir souvenirs

Les guirlandes de vie encadrées par des mots

Remplissent de souvenirs les écarts d’existence

La musique et la mer, dans leur démesure

Assiègent et puis détruisent chaque monde immobile

De froide solitude

Le château en refuge pour sauver des menaces

Les églises pour prier et prolonger  l’espoir

 Transforment  en éternel chaque instant provisoire

Les toits pour la pluie, les images et les mots

Pour faire tissu vivant de chaque vie réelle.

Prisonniers de l’espoir entre le souvenir

Et le doute certain d’un futur devenir

Avec des yeux pour voir les couleurs

Brutale de contraste en habit perroquet

Où toutes de nuances en symphonie pastel

Le ciel et ses nuages en décor mouvant

Sait marier la lumière du levant au couchant

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