vrac
L’abstrait et le concret, en conflit apparent
Avancent de concert en chemin parallèle
La logique toujours amoindrit le miracle
Elle veut avec des chiffres détruire les arcs-en-ciel
Les regards et les voix occupent notre espace
Repoussant le silence des objets apparences
Les mains pour mieux saisir nous apportent la joie
Du contact précieux de nous jusqu'à présence
Entre miracles et puis mystères depuis ciel jusqu’à terre
Les yeux récoltent images pour y bâtir souvenirs
Les guirlandes de vie encadrées par des mots
Remplissent de souvenirs les écarts d’existence
La musique et la mer, dans leur démesure
Assiègent et puis détruisent chaque monde immobile
De froide solitude
Le château en refuge pour sauver des menaces
Les églises pour prier et prolonger l’espoir
Transforment en éternel chaque instant provisoire
Les toits pour la pluie, les images et les mots
Pour faire tissu vivant de chaque vie réelle.
Prisonniers de l’espoir entre le souvenir
Et le doute certain d’un futur devenir
Avec des yeux pour voir les couleurs
Brutale de contraste en habit perroquet
Où toutes de nuances en symphonie pastel
Le ciel et ses nuages en décor mouvant
Sait marier la lumière du levant au couchant